La moisson attend les moissonneurs.
Les esprits sont ouverts. Les événements qui se sont succédé — dix années de crise avec absence d'argent en face d'une abondance de produits, six années de guerre avec abondance d'argent en face d'une absence de produits, six années de lutte pour la liberté qui se terminent par moins de liberté — ces événements, ces situations contraires à tout ordre et à toute logique, ont fini par ouvrir les yeux des observateurs les moins attentifs.
Il ne reste qu'à fournir la clef de ces contradictions, qu'à passer au peuple le message explicateur et libérateur du Crédit Social. Tous conviennent maintenant que des choses aussi antinaturelles ne peuvent provenir ni de la nature, ni du hasard, ni de la Providence, mais d'intelligences humaines inspirées par le diable.
Il reste à dire au monde qui sont ces intelligences, comment elles opèrent, comment elles dominent les gouvernements, comment elles contrôlent les vies individuelles. Aussi, comment se débarrasser de cette domination inhumaine, par la seule force au monde capable d'en venir à bout : la force de personnes humaines renseignées et organisées pour revendiquer leurs droits.
Le journal Vers Demain fait cela. Il jette un jour lumineux sur tout le système. Puis, autour du journal Vers Demain, s'organisent ceux que Vers Demain a éclairés. Vers Demain est un organe à la fois d'instruction et d'action.
Aussi l'abonnement à Vers Demain est-il facile à prendre dès qu'on lève un coin du voile et qu'on invite l'interlocuteur à s'abonner pour comprendre à son tour.
Tous ceux qui pratiquent tant soit peu la propagande sont d'accord à nous le dire. Présentez Vers Demain, dites en quelques mots ce que Vers Demain vous a appris à vous-même, et votre homme voudra en apprendre autant.
C'est ce qui a fait lever onze abonnements à St-Lazare de Bellechasse le 5 août ; autant à St-Raphaël, dans un rang où personne n'avait jamais entendu parler ni de Crédit Social ni d'Union des Électeurs auparavant. N'ayant pas encore le courant électrique dans ce rang, les gens n'y ont pas de radio pour écouter CHRC ; mais ils ont tout de même leur intelligence, leur gros bon sens, et ils comprennent du premier coup un message clair et logique comme le Crédit Social.
Hervé Provencher écrivait récemment que, faisant du porte-en-porte à Windsor Mills, avec Albéric et Léo Simoneau, ils ont fait un soir 3 visites et pris 3 abonnements ; le dimanche suivant, à la même place, à six, 26 visites et 13 abonnements. Le même dimanche, une équipe d'Asbestos allait à Richmond, faisait 15 visites et prenait 8 abonnements.
La moisson attend des moissonneurs. C'est aussi ce que pense M. Savard, d'Arvida, qui, sans aller plus loin que le milieu où il travaille et sans plus que deux ou trois phrases d'argumentation, levait 24 abonnements coup sur coup.
La moisson attend : vous qui êtes déjà abonnés à Vers Demain, voyez le champ de blé mûr et faites-vous moissonneurs. C'est pour la libération économique et politique de la Nouvelle-France..