le mardi, 01 mai 1945. Dans La politique
Bernard Baruch est un Juif, et un Juif dont ses coreligionnaires sont fiers, parce que, disent-ils, c'est l'homme le plus puissant d'Amérique.
Voici ses propres réponses à M. Jefferis devant un Comité du Sénat Américain :
Jefferis. "En d'autres termes, c'est vous qui déterminiez ce que chacun pouvait obtenir ?
Baruch. — "Exactement ; il n'y a pas de doute là-dessus. J'assumais la responsabilité, et la détermination finale dépendait de moi.
Jefferis. — "Quoi ?
Baruch. — "La détermination finale, comme disait le Président, était entre mes mains ; la détermination, à savoir si l'armée ou la marine aurait le matériel, dépendait de moi ; la détermination de ce que l'administration des chemins de fer pouvait avoir, ou si les Alliés, ou le général Allenby auraient les locomotives, ou si elles seraient utilisées en Russie, ou employées en France...
Jefferis. — "Et toutes ces lignes différentes, réellement, ultimement, étaient centrées en vous, en autant qu'il s'agissait du pouvoir ?
Baruch. — "Oui, monsieur, c'était cela. J'eus probablement plus de pouvoir que n'importe quelle autre personne dans la guerre ; nul doute, c'est vrai."
En un mot, Baruch était le véritable dictateur des États-Unis, du consentement même du président Wilson. Aucun projet ne pouvait être financé sans sa permission ; il décidait des prix, des salaires, des profits, — des prix, non seulement du matériel de guerre, mais même des articles de la production civile.
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D'où sortait donc ce Juif tout-puissant ?
Comme ses collègues financiers, les Schiffs, les Warburgs, Baruch appartenait au groupe de Juifs, d'origine allemande, qui opéraient à Wall Street. Baruch est un financier international. C'est la finance qui lui a servi de tremplin pour obtenir son pouvoir dictatorial, dans un monde qui ne se croit pas le droit de respirer sans la permission des financiers.
L'étoile de Baruch n'est pas disparue avec la mort de Wilson. Il est resté l'aviseur des présidents, sous le régime de Hoover et sous le régime de Roosevelt comme sous celui de Wilson.
L'organe juif, le Jewish Examiner de Brooklyn, écrit :
"L'un des principaux conseillers de Roosevelt est Bernard M. Baruch, une puissance sous l'administration Wilson. Quand le Secrétaire d'État Hull et le Président sont absents de Washington, M. Baruch est regardé comme le Président non-officiel."
Le grand magazine américain Fortune écrit de son côté :
"Bernard Baruch est fréquemment appelé en conférence par le Président. Il a financé maintes campagnes de Congrès ; il est entouré d'une garde prétoriale de sénateurs attentifs à chacun de ses mots. La figure de Baruch grandit et prend d'énormes dimensions sur l'horizon de la vie publique. On lui a reconnu le crédit de la nomination, par Hoover, d'Eugène Meyer au poste de gouverneur de la Federal Reserve Board (régie nationale du système bancaire américain). Il est l'homme mystérieux de Washington et de Wall Street."
L'ombre de Baruch s'est étendue jusque sur le Canada. C'est du cerveau de cet expert en planisme qu'est sorti le système de rationnement et de contrôles que la guerre a rendu familier autant qu'exécré aux Canadiens.
* * * *
Mais la mission de Baruch n'est pas terminée. Les journaux des premiers jours d'avril nous ont appris que Baruch est rendu en Angleterre.
Une dépêche de la Presse Associée attribue ces paroles au grand financier juif :
"L'une des raisons pour lesquelles je suis ici, c'est pour tenir le gros bâton au-dessus des grosses têtes (big boys), pour m'assurer qu'ils ne gâchent pas la paix."
Les big boys, c'est évidemment le trio Churchill, Staline et (en ce temps-là) Roosevelt.
Quant au gros bâton que Baruch tient au-dessus le leurs têtes, pour avoir une paix à son goût et au goût des intérêts qu'il représente, ce ne peut être que le bâton de la finance internationale et, sans doute aussi, le bâton du pouvoir de la juiverie et de la maçonnerie internationales.
Baruch considère la planète comme un fief dont la régence lui est confiée. Toutes les portes lui sont ouvertes. Lorsqu'il appelle Churchill au téléphone, il dit : "Hello, Winston ! C'est Bernie qui parle."
Lorsque Churchill l'appelle au téléphone et lui demande de venir conférer avec lui, si Baruch est à causer avec un ami, il répond avec sa morgue juive et son ton de souverain : "Écoute, Winston, je suis occupé cet après-midi, j'irai te voir plus tard."
Les "big boys" sont ses inférieurs et ils vont marcher sous son gros bâton.
Ainsi, pendant que les délégués des Nations se réunissent et parlementent à San Francisco, Bernard Baruch les laisse bavarder et s'en va arranger lui-même la paix et le monde de demain, plus confiant dans son gros bâton que dans tous les cerveaux de cinq continents qui prennent leur rôle au sérieux sur la côte du Pacifique.
La dernière paix, au traité de Versailles, fut façonnée par les Juifs internationaux, Schiff, Warburg et consorts : on sait ce qui en est sorti. Le monde chrétien, chrétien mais paganisé, de 1945 est-il en train de passer sous la même coupe ?