L'année 1917 fut fertile en événements historiques : chute du Tsar de Russie ; révolution bolchéviste ; déclaration de Balfour en faveur des Juifs sionistes ; entrée des États-Unis dans la première guerre mondiale, aux côtés des Alliés.
Mais un autre événement, quoique moins spectaculaire, devait avoir une grande portée sur l'après-guerre : c'est le Congrès des Francs-maçons alliés et neutres, tenu à Paris, en juin 1917.
C'est à ce Congrès que furent décrétés le démembrement de l'Autriche-Hongrie et l'établissement d'une Société des Nations.
C'est une erreur commune de croire que le président Wilson fut l'initiateur de l'idée d'une Société des Nations. Les Francs-maçons de Paris et les Juifs de Berlin la conçurent bien avant lui. Il n'en fut que le missionnaire extérieur en 1918.
En 1917, l'année du Congrès maçonnique de Paris, Bulow, ancien chancelier du Kaiser, écrivit à un haut fonctionnaire de la Wilhelmstrasse et en reçut cette réponse : "Il est vrai que nous avons beaucoup à faire ; nous sommes occupés à élaborer les propositions allemandes pour une Ligue des Nations qui, il faut l'espérer, sera le meilleur fruit de la guerre."
D'autre part, le leader sioniste Nahum Skolov réclame pour les Juifs la paternité de la Ligue des Nations. Dans son livre "The World Crisis", il écrit que la Ligue des Nations est une idée juive, que des Juifs allemands en avaient émis le projet bien avant la première guerre mondiale.
Le programme du Congrès maçonnique de juin 1917 comportait : la libération des nationalités comprises dans l'empire austro-hongrois, la suppression des monarchies et le lancement de l'idée d'une société des nations. L'empereur de Russie n'existait plus, il fallait faire disparaître ceux d'Allemagne et d'Autriche. "Plus on étudie la question, disaient les frères trois-points, plus on se rend compte que l'abdication des Hohenzollern est le moyen nécessaire pour aboutir à la Société des Nations."
Le frère maçon Lebrey déclare que "Prague sera, dans la nouvelle Europe, un centre de conciliation incomparable". Prague était un des principaux centres de la Juiverie en Europe.
Les frères Bénès et Mazaryk abondaient dans le même sens. C'est ce professeur Mazaryk qui allait parcourir l'Amérique pour obtenir l'appui des Juifs et des financiers en faveur d'une république des Tchèques. Il devint, après le traité de Versailles, le premier président de la Tchécoslovaquie. Et le frère Bénès fut son premier-ministre. Plus tard, après la mort de Mazaryk, Bénès devint président et l'était encore lorsque Adolf Hitler annexa la Tchécoslovaquie au Reich quelques mois avant la présente guerre.
Actuellement, Bénès, à qui la presse contrôlée par les Juifs a fait une réputation mondiale de grand homme, est le chef du gouvernement tchécoslovaque émigré à Londres. Et, comme pour bien marquer de quel bois chauffent ces hauts maçons, le gouvernement de Bénès est le premier, après celui de Staline, à reconnaître le comité pro-communiste de Lublin, créature de la Russie, comme gouvernement provisoire de la catholique Pologne.
Les produits des Loges forment les étoiles politiques de première grandeur. Il sera étonnant si la maçonnerie et la juiverie ne mettent pas de bonne heure sous leurs pattes la conférence de San Francisco et si elles n'y font pas adopter pour le monde de demain un moule préparé dans leurs conciliabules secrets.
L'article qui précède raconte comment les loges s'intéressèrent au démembrement de l'empire catholique autrichien et comment les frères Mazaryk et Bénès reçurent l'assurance que les loges pousseraient l'établissement d'une république tchèque.
Le frère Mazaryk jugea que, pour réussir dans cette entreprise, il faudrait l'appui des Juifs et de la haute finance. Où mieux rencontrer Juifs et financiers qu'en Amérique, surtout à New-York ? Thomas Mazaryk partit donc pour les États-Unis. Voici comment lui-même, dans son livre "The Making of a State" raconte l'accueil reçu :
"En Amérique comme ailleurs, les Juifs se tinrent à mes côtés. Dès 1917, les Juifs de New-York m'avaient donné une magnifique réception. J'eus plusieurs rencontres personnelles avec des représentants de la Juiverie orthodoxe, ainsi qu'avec des Sionistes. Parmi les derniers, je dois mentionner M. Brandeis, un juge de la Cour Suprême, originaire de la Bohême et jouissant de la confiance du Président Wilson.
"À New-York, M. Mack était le dirigeant du Sionisme, et je rencontrai Naham Sokoloff, chef sioniste influent.
"En Amérique comme en Europe, l'influence juive sur la presse est très forte, et il était bon que la presse ne fût pas contre nous. Je me suis fait un point spécial de cultiver les pacifistes et les pro-Allemands. Dans leur camp se trouvaient plusieurs de mes anciennes connaissances ; et c'était un sujet capital, parce que le pacifisme était répandu et, par inadvertance, soutenait les Allemands en Amérique comme ailleurs.
"Enfin, mais non le moindre, je recherchai les hommes que je connaissais dans les cercles financiers, non pas tant dans le monde officiel où M. McAdoo, gendre du président, occupait le poste de Secrétaire du Trésor, que parmi les banquiers et dans le Club des Banquiers de New-York. Lorsque Lord Reading (Rufus Isaacs, Israélite anglais) vint à Washington, il nous donna un généreux appui. Sir William Wiseman, que j'avais connu en Angleterre, fut aussi utile en plusieurs affaires, comme chef de l'Intelligence Service britannique."
Décidément, la maçonnerie est un passe-partout. Avec les Loges, la Juiverie et la Finance penchées sur son berceau, la république tchéco-slovaque vit le jour, et sa destinée fut conduite successivement par les deux illustres frères maçons, le professeur Mazaryk et son élève Bénès, jusqu'à ce qu'elle devînt victime des convoitises d'Adolf Hitler. Le frère Bénès est à Londres, où il attend la résurrection prochaine de son pays, cette fois-ci sous l'aide tutélaire du grand Staline.