Motion Lacombe boycottée

le jeudi, 01 novembre 1945. Dans La politique

Le mercredi, 24 octobre, était le dernier jour accordé aux motions de députés.

On sait que les députés ont un jour à eux par semaine pour occuper le temps de la Chambre avec leurs propres motions ; le gouvernement prend tout le reste avec ses mesures.

Mais, quand la session est un peu avancée, le gouvernement a l'habitude de réclamer aussi le jour des députés. C'est ce qu'il a fait cette année encore, sur une proposition du ministre l'Hon. Mackenzie. Et le Parlement a voté la motion : les députés ont voté pour perdre leur journée hebdo­madaire et la donner au gouvernement.

Or, le 23 octobre, une motion du député Hark­ness était devant la Chambre : il demandait l'ex­tension de la pension de vieillesse aux Indiens. Sa motion fut bien plaidée et bien vue de la Cham­bre. Tout le monde avait hâte de voter pour ou contre.

Mais, après cette motion, c'est la motion Lacombe qui serait venue à l'étude.

C'est alors que des députés, entre autres J.-A. Dion (Lac-St-Jean-Roberval), Wilfrid Lacroix (Québec-Montmorency), Bona Arsenault (Bona­venture), J.-A. Bradette (Cochrane), se sont mis à prolonger le débat par des discours superflus et prolongés, des discours à faire bâiller, exprès pour finir le temps alloué aux motions de députés. Si bien que la séance a été levée sans prendre le vote sur la motion Harkness et sans entamer la discus­sion sur la motion Lacombe.

M. Wilfrid Lacroix avait promis d'appuyer la motion Lacombe ; mais, comme il tient à garder les bonnes grâces du parti libéral, il a eu soin de faire tout son possible pour que la motion Lacom­be ne vienne pas sur le tapis.

Les députés n'ayant plus de jour à eux à cette session, la motion Lacombe est envoyée aux ca­lendes grecques — à moins que son auteur trouve moyen de la présenter comme amendement ou sous-amendement à une mesure du gouvernement. Ce n'est pas toujours facile ; parce que s'il n'y a rien dans la mesure du gouvernement qui permet­te d'y accrocher le sujet de l'amendement, l'amen­dement est déclaré hors d'ordre.

Il y a plusieurs moyens de bloquer au Parlement une mesure qui ne plaît pas aux puissants du jour. Mais que des députés se disent favorables pour plaire aux électeurs et qu'ensuite ils fassent leur part du jeu pour aider à boycotter la motion — voilà ce qui s'appelle ordinairement de l'hypocri­sie, et le public a besoin de connaître les hypocri­tes pour savoir comment les traiter.


 


Assemblées de M. J.-E. Grégoire

Du 1er au 20 novembre

1 nov. — Beauceville, après messe, Collège du C.-S.

St-Théophile, 2.30 p.m. salle parois­siale

St-Côme, 7.30 p.m., salle paroissiale

4 nov. — St-Georges, après messe, salle parois­siale

St-Ephrem, 7.30 p.m., salle Philippe Roy

5 nov. — St-Pierre de Broughton, 7.30 p.m.

7 nov. -Ste-Clothilde, 7.30 p.m.

8 nov. — St-Jules, 7.30 p.m.

11 nov. — St-Joseph, après messe, salle parois­siale

Ste-Marie, 2.00 p.m., collège du S.-C. East-Broughton station, 7.30 p.m., sal­le publique

12 nov. — St-Sévérin, 7.30 p.m.

13 nov. — St-Elzéar, 7.30 p.m.

14 nov. — St-Georges, 2.00 p.m. — Appel nomi­nal

St-Benoît, 7.30 p.m.

15 nov. — Saints-Anges, 7.30 p.m.

16 nov. — St-Philibert, 7.30 p.m.

17 nov. — St-Frédéric, 7.30 p.m.

18 nov. — St-Martin, après messe, salle parois­siale

St-Honoré, 2.00 p.m., salle paroissiale St-Victor, 7.30 p.m., Garage Pomer­leau

19 nov. — St-Georges, 7.30 p.m., salle paroissiale

20 nov. — St-Joseph, 7.30 p.m., salle du collège.


RADIO-CAUSERIES — CHRC

On entendra M. Grégoire à CHRC les jeudis, 1er novembre, 8 novembre et 15 novembre, à 6.45 p.m. — Ces quarts d'heure sont offerts par M. Alphon­se Talbot, marchand de chaussures, 45 St-Joseph, Québec. — Ecoutez et faites écouter dans toute la Beauce.


M. SOLON LOW EN BEAUCE

L'Han. Solon Low, président de l'Association Cré­ditiste du Canada, viendra parler en faveur de son vice-président, M. J.-E. Grégoire, aux deux derniè­res assemblées : à St-Georges le 19 novembre et à St-Joseph le 20 novembre.

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