Au pays de Franco

le mardi, 15 janvier 1946. Dans Franco

Il existe une propagande concertée, en dehors de l'Espagne, pour chasser Franco du pouvoir. Comme si c'était l'affaire des étrangers, et non des Espagnols eux-mêmes, de voir à l'administration de l'Espagne.

L'Espagne est mieux administrée qu'elle ne l'a­vait jamais été depuis longtemps. Personne en Es­pagne, sauf quelques têtes au service de la franc-maçonnerie et du communisme, ne veut changer de régime.

Nous admirons les fières réponses de Franco à la pression exercée par des gouvernements sous la tutelle maçonnique. L'Espagne souffrira, s'il le faut, de mesures commerciales prises contre elle, mais elle ne chantera pas, elle ne se laissera pas mener par le clan communisme de France, ni par les maçons d'Angleterre ou des États-Unis.

Il nous fait plaisir de lire, dans Aujourd'hui de janvier 1946, l'article de Jean-Louis Roux, intitulé "Qu'est-ce que cette Espagne tant décriée ?"

L'Espagne réelle n'est point du tout l'Espagne que la propagande internationale veut nous faire croire. M. Roux tient son information d'un Espa­gnol venu d'Espagne, non pas d'un journaliste du Jour ou d'autres feuilles de même inspiration.

L'Espagne et le Portugal sont les pays d'Europe les moins rationnés. Des militaires américains non démobilisés poursuivent leurs études universitaires à Biarritz, sur la frontière franco-espagnole. Ces militaires se plaisent à aller à la petite ville espa­gnole de San-Sebastian, pas loin, et ils en reve­naient les poches bourrés de leurs achats. Comme cela faisait une belle propagande en faveur de l'Espagne, les autorités américaines, de concert avec les autorités françaises, ont interdit aux mi­litaires ces visites en Espagne : il faut que l'Espa­gne ait une mauvaise renommée.

M. Roux a appris de son interlocuteur espagnol que l'Espagne est bien en avant du Canada sous le rapport des allocations familiales. Les alloca­tions y furent établies avant de l'être au Canada. L'allocation se double avec le deuxième enfant, se triple avec le troisième, et ainsi de suite, jusqu'à concurrence de douze.

Pour les familles de douze enfants, le père n'a plus aucun impôt à payer, et les enfants bénéfi­cient de l'instruction gratuite, jusqu'au bout mê­me si tous veulent faire le cours universitaire.

Les enfants de ces familles nombreuses sont mu­nis d'un carnet qui leur donne droit à maintes ré­ductions, surtout dans les services publics de trans­port.

Encouragée par les mesures sociales du régime Franço, la population ouvrière se montre satisfai­te de son sort et refuse de prêter l'oreille à la pro­pagande communiste.

Qu'on laisse donc l'Espagne à Franco et Franco à l'Espagne. L'Espagne et Franco ont reçu der­nièrement la bénédiction du Pape Pie XII. C'est un signe plus juste de la situation que les jappe­ments de la presse judéo-maçonnique.

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