Notre répartition actuelle des comtés provinciaux les groupe en onze districts, dont neuf confiés chacun à la responsabilité d'un commandant de district et deux sous la surveillance d'un commandant-commissaire. Cinq comtés, en dehors des onze districts, sont considérés comme missions.
Voici les noms et adresses de nos commandants de districts, avec la liste des comtés qui leur sont confiés :
HENRI BORGIA, 31 Bayard, Québec. Tél. : 7829
Québec-Ville Québec-comté
Montmorency Charlevoix
Saguenay Portneuf
ROLAND CORBEIL, 263 Principale, Granby. Tél. : 2027
Shefford St-Hyacinthe
Iberville Rouville
Missisquoi St-Jean Bagot
EDMOND MAJOR, 431 Brock, Drummondville. Tél. :
Drummond Arthabaska
Nicolet Yamaska
Richelieu Verchères
ROSAIRE FORTIER, East-Brougton Village
Beauce Chicoutimi
Mégantic Lac St-Jean
Dorchester Roberval
GABRIEL LACASSE, 4885 Chabot, Montréal. Tél. : FR-1797
Montréal (Ville) Terrebonne
Jacques-Cartier Labelle
Laval Chambly
Deux-Montagnes Napierville-Laprairie
Joliette Beauharnois
Montcalm Chateauguay
L'Assomption Huntingdon
LAURENT LEGAULT, 151 Perreault Est, Rouyn (Tél. chez M. Gauthier, 643)
Abitibi-Est Rouyn-Noranda
Abitibi-Ouest Témiscamingue
HENRI JOBIN, 39 Mercier, Lauzon. Tél. : 501
Lévis Montmagny
Bellechasse L'Islet Lotbinière
ANTONIO MIGNAULT, St-Louis de Kamouraska
Kamouraska Rivière-du-Loup
Témiscouata Rimouski
HÉRVE PROVENCHER, 16-A Minto, Sherbrooke. Tél. : 4357-R
Sherbrooke Richmond
Stanstead Wolfe
Compton Brome Frontenac
Les deux suivants, surtout commissaires, surveillent les comtés énumérés, en attendant qu'ils soient confiés à un commandant de district :
PAUL-EUGENE DROLET, 4885 Chabot, Montréal. Tél. : FR-1797
Hull Pontiac
Gatineau Argenteuil
Papineau Vaudreuil
JEAN-ROBERT OUELLETTE, 4885 Chabot, Montréal. Tél. FR-1797
Trois-Rivières Champlain
St-Maurice Maskinongé
Laviolette Berthier
Les comtés suivants restent comme missions :
Matane Gaspé-Nord
Matapédia Gaspé-Sud
Bonaventure Iles-de-la-Madeleine
L'équipe des Voltigeurs de Montréal a pris le nom d'équipe Dollard des Ormeaux. Comme le héros de Ville-Marie, nos patriotes d'aujourd'hui se dévouent — et se sacrifient pour la Nouvelle-France.
L'équipe de Québec a choisi le nom d'équipe Frontenac. Comme l'énergique gouverneur, elle n'a point l'intention de capituler devant l'ennemi.
L'équipe de Drummondville s'intitule Équipe Salaberry. Salaberry avait bien, lui aussi, son régiment de Voltigeurs ; et, à 300, ils tenaient tête à dix fois ce nombre d'adversaires.
Dans le nord, pays de pionniers, les équipes portent le nom de Pionniers de Rouyn, Pionniers de la Sarre, Pionniers de Val d'Or, etc.
Puisse l'exemple de ceux et celles qui ont bâti la Nouvelle-France, en se donnant sans compter, inspirer toujours les patriotes de l'Institut d'Action Politique !
En dernière minute, nous apprenons qu'une équipe féminine vient de se former à Québec : l'équipe Jeanne d'Arc ; et une autre à Rouyn : l'équipe Madeleine de Verchères.
M. Gleason Belzile, député fédéral de Rimouski, a prononcé son premier discours à la Chambre des Communes le 19 septembre. Il a fait un bel éloge des œuvres coopératives et des institutions éducationnelles de son comté, et l'on ne peut que l'en féliciter.
Mais M. Belzile est libéral et a tenu à le manifester. Selon lui, toutes les crises et dépressions ont été subies sous un régime conservateur, et toutes les ères de prospérité sont arrivées sous un régime libéral...
Outre que les crises ou les périodes de prospérité doivent généralement être la conséquence des années qui les précèdent — ce qui affaiblit considérablement l'argument de M. Belzile — il est absolument faux de dire que les crises n'aient eu lieu que sous des régimes conservateurs.
La grande crise de dix années avant la guerre commença bel et bien sous le régime de Mackenzie King ; c'est même parce qu'il ne faisait rien pour régler la question du chômage en 1930 qu'il fut remplacé par Bennett. (Cela ne veut pas dire que Bennett fit mieux, et on revint à King en 1935).
De 1935 à la guerre, c'est King qui était au pouvoir, et personne n'osera dire que le chômage a disparu pendant cette période. C'est Adolf Hitler, pas King, qui a résolu la crise, (si c'est réellement Adolf Hitler qui fut la cause de la guerre), parce que seule la guerre a mis fin au chômage.
Puis, qu'est-ce que M. Belzile entend par prospérité ? Si c'est la prospérité qu'on a depuis 1939 ; grâce à la guerre ; on en a eu une semblable de 1914 à 1919, sous le régime Borden (conservateur).
Quant à la période de 1926 à 1930, sous King, elle fournit en effet une certaine prospérité, mais la prospérité accrochée à une spéculation effrénée qui devait finir on sait comment. Ce fut la période des grands raids dans nos ressources et nos industries par des financiers internationaux du genre Graustein. Le pays a payé cher cette prospérité-là.
Mais quand on porte des lunettes rouges, on voit rouge. Un autre, avec des lunettes bleues, pourrait dire exactement le contraire. Il dirait autant de vérités apparentes et autant de mensonges réels.
QUEBEC — Vendredi soir, Palais Montcalm, Chambre 34.
DRUMMONDVILLB — Samedi soir, 7.30, au numéro 19, rue St-Lucien.
GRANBY — Mercredi soir, au magasin Nouvelle-France, 417 Notre-Dame.
ROUYN — Mardi soir, au sous-sol de l'Hôtel Albert. MONTREAL — Voir page 7.
(Liste plus compTete le 15 octobre.)
Nombre d'abonnés par comtés provinciaux
Abonnés en règle à la date du 15 septembre 1945:
Quelques jours avant la session, Roland Corbeil, à titre de représentant de l'Union Créditiste des Électeurs, demanda au secrétaire de l'Honorable Mackenzie King de vouloir bien recevoir une délégation d'électeurs d'une quarantaine de comtés du Québec, pour lui présenter une résolution en sept points que nos lecteurs connaissent.
Le premier-ministre fit répondre que cela lui était impossible, à cause de ses occupations, et suggéra de voir les ministres intéressés, ou de lui confier les résolutions et les signatures, qu'il leur en parlerait lui-même.
Nous fîmes écrire aux ministres intéressés : à l'Hon. Ilsley, ministre des Finances, pour les points 3 et 7 ; à l'Hon. Mitchell, ministre du Travail, pour l'abolition du Service Sélectif ; à Pilon. Abbott, ministre de la Défense Nationale, pour la démobilisation et l'amnistie.
Tous répondirent poliment qu'ils regrettaient de ne pouvoir recevoir une délégation, pour la même raison que le premier-ministre.
Dans la réponse du ministre des Finances, nous relevons cette opinion :
"Quant à votre première demande (notre point 3), il sera impossible de terminer les affaires de la Commission des Prix et du commerce en temps de guerre pour quelque temps encore, pour les raisons données tout récemment dans les causeries à la radio par M. Gordon et par moi-même.
"Quant à votre deuxième demande, (rendre financièrement possible ce qui est physiquement possible), de telles instances nous ont été très souvent soumises, et il ne semble pas qu'une entrevue produirait des résultats satisfaisants."
Du Service Sélectif, le Ministre du Travail écrit :
"J'ai la certitude que vous êtes instruits du fait qu'une grande partie des Règlements du Service sélectif national ont été résiliés durant les derniers mois. De plus, c'est la politique du Gouvernement d'abandonner les règlements qui restent, aussitôt que l'intérêt national justifiera une telle mesure."
Le 10 septembre, à Ottawa, Gérard Mercier, à titre de secrétaire provincial de l'Union Créditiste des Électeurs, remettait à Jean-Louis Delisle, secrétaire du premier-ministre, les résolutions des assemblées de comtés concernant les sept points, et une cinquantaine de mille signatures demandant la démobilisation et l'amnistie.
Le 15 septembre, le secrétaire du premier-ministre écrivait à Gérard Mercier :
"À la suite de votre visite à ce bureau, relativement à des résolutions et signatures demandant la démobilisation complète et l'adoption d'autres mesures ayant rapport avec la fin de la guerre, je dois vous aviser que les dites résolutions et signatures ont été portées à l'attention du Premier Ministre.
"Monsieur King m'a demandé de vous assurer qu'il prenait note des désirs des signataires et qu'il leur accorderait une étude attentive, de concert avec ses collègues du Cabinet.
"Veuillez agréer, cher monsieur, l'expression de ma haute considération."
Les créditistes de Montréal, avec un effectif de 4,426 abonnés, s'organisent systématiquement et solidement.
La ville est actuellement divisée en trois quartiers, chacun sous la direction d'un responsable : Centre et nord — Responsable, Paul-Henri Baril ; Est et Pointe-aux-Trembles — Horace Pelletier ; St-Henri et Lachine — Jos. St-Amant.
Une assemblée hebdomadaire par quartier : Mercredi — Tous les mercredis soirs, à 8 heures, au numéro 1832 de la rue Laurier Est, sous la direction de Paul-Henri Baril.
Jeudi — Tous les jeudis soirs, à 8 heures, au numéro 4734 de la rue Palm (St-Henri), sous la direction de Joseph St-Amant.
Vendredi —Tous les vendredis soirs, au numéro 508 de la rue Ste-Anne, Pointe-aux-Trembles, sous la direction d'Horace Pelletier.
Les sorties se font en équipes le dimanche et le lundi. Pour le dimanche, toutes les équipes de Montréal se groupent à la même place, à une heure et demie de l'après-midi.
Pour les sorties du lundi, chaque équipe travaille dans son quartier ; le groupement des membres de l'équipe se fait à une place déterminée, à sept heures et demie du soir.
Tous les dimanches, ralliement à 1.30 p.m. pour toutes les équipes de la ville aux places suivantes :
7 oct. — Chez Roger Ménard, 73, lre avenue, Lachine ;
14 oct. — C. Trudel, 288 Principale, Ville St-Laurent ;
21 oct. — Chez Jos. St-Amant, 4734 Palm ;
28 oct. — Henri Turcotte, 82-3 St-Maurice, Ch. 6.
Tous les lundis, ralliement dans chaque quartier, à 7.30 p.m., aux places suivantes :
1 oct. — E. Basque, 1086 Papineau ;
A. Lachapelle, 26, 4e ave., Ville Lasalle ; H. Pelletier, 508 Ste-Anne, Pointe-auxTrembles.
8 oct. — J.-A. St-Laurent, 1630 Leclerc ;
H. Turcotte, 823 St-Maurice, Ch. 6 ;
H. Pelletier, 508 Ste-Anne ; Pointe-auxTrembles.
15 oct. — E. Charlebois, 2232 Harmonie ;
R. Ménard, 73, lre ave., Lachine ;
H. Pelletier, 508 Ste-Anne, Pointe-auxTrembles.
22 oct. — P.-H. Baril, 671 St-Alfred ;
J.-B. Ducharme, 3465 Avenue Verdun ; H. Pelletier. 508 Ste-Anne, Pointe-auxTrembles.
29 oct. — Léo St-Laurent, 553 Leclerc ;
A. Lord, 130 Parc George-E. Cartier ;
H. Pelletier, 508 Ste-Anne, Pointe-auxTrembles.
Félicitations, Québec !
Depuis longtemps déjà, Québec tient régulièrement son assemblée hebdomadaire, chaque vendredi soir, à la salle 34 du Palais Montcalm. Vendredi dernier, 21 septembre, les défricheurs de Québec y ont apporté 80 abonnements. Félicitations à Henri Borgia et à tous ses collaborateurs !
Déjà des groupes pratiquent l'entraînement de conférenciers, et ils font bien ; qu'ils activent encore cette entreprise.
Mais l'Institut d'Action Politique ouvrira officiellement ses Cours de Conférenciers dans la première semaine de novembre.
Nous projetons l'établissement de ces cours, avec une séance par semaine, dans les places suivantes :
Montréal Rimouski
Québec Drummondville
Lévis-Lauzon Victoriaville
Montmagny Plessisville
Sherbrooke Sorel
Coaticook Hull
Magog Trois Rivières
Lac Mégantic Shawinigan
Asbestos La Tuque
Granby Chicoutimi
St-Hyacinthe Alma
Thetford Rouyn
East Broughton La Sarre
St-Georges Val d'Or
St-Pascal Malartic
et en d'autres centres, selon la demande et selon les possibilités.
Ceux et celles qui désirent s'inscrire pour ces cours sont priés de nous envoyer leurs noms au plus tôt. Ils peuvent aussi les donner au commandant de leur district, dont la liste est publiée dans ce numéro.
Un modèle de conférence, en plusieurs parties, paraîtra dans Vers Demain du 15 octobre et du 1er novembre.
Les cours seront conduits par des professeurs locaux, mais les directeurs de l'Institut visiteront tous les groupes et décerneront eux-mêmes les diplômes.
Ces diplômes seront au nombre de deux : un certificat de présentation, reconnaissant, après examen, les aptitudes du candidat à se lancer devant le public ; plus tard, un diplôme de compétence, basé sur les résultats de ses conférences. Il ne faut pas oublier, en effet, que le but de ces cours est de préparer des apôtres qui multiplieront le nombre de créditistes. La compétence, dans cette ligne comme dans toutes les autres, se juge par les résultats.
Nous rappelons à nos 662 abonnés d'Ontario, et par eux à leurs amis que les créditistes d'Ontario tiendront leur première convention provinciale à Toronto les 4 et 5 octobre, à la salle Jesse Ketchum, sur la Davenport Road, entre les rues Yonge et Bay. Ouverture à 10 heures du matin, le jeudi 4 octobre. Le leader national, M. Solon Low, y parlera au banquet de clôture, le 5 au soir. MM. Louis Even, J.-Ernest Grégoire et Gérard Mercier y assisteront, à titre d'observateurs, et y porteront les amitiés et les vœux des créditistes de la province de Québec.
Des Voltigeurs partent pour les visites — Au Congrès de Québec, le 2 septembre
Sans avoir l'ampleur d'un grand Congrès provincial de trois jours, comme l'année dernière, les quatre congrès régionaux de cette année ont fait leur marque.
Ce sont surtout des congrès de l'Institut d'Action Politique, donc des ralliements de créditistes actifs. Et les congressistes démontrent bien qu'ils sont habitués à l'action, puisque, dans l'espace de deux heures, ils lèvent un nombre imposant d'abonnements dans la ville où se tient le Congrès.
À Québec, les deux heures de visites apportèrent 151 abonnements. À Sorel, 89 abonnements, dont 13 de deux ans et un à vie, faisant un total de $111.
Le congrès de Québec fut tenu sous la présidence d'Henri Borgia, responsable de la ville ; celui de Sorel sous la présidence de Maurice Luneau, de Saint-Joseph de Sorel.
Ces deux premiers congrès régionaux ont laissé une impression durable chez ceux qui y ont pris part. Mais c'est surtout à Rouyn et à Thetford que les congrès ont été représentatifs. Rouyn garde la première place pour le succès général, et nous allons lui consacrer un article spécial. Un mot ici de Thetford.
Dès neuf heures du matin, quatre automobiles amenaient à Thetford 16 Voltigeurs de Sherbrooke et 6 de Windsor Mills, distance de 73 et 85 milles. On devine à quelle heure ils durent se lever pour entendre la messe avant de partir.
Une demi-heure plus tard, d'autres équipes arrivaient de diverses direction.
Le congrès de Thetford a groupé des militants d'au moins quinze places d'en dehors de Thetford même : Sherbrooke, Windsor Mills, East Angus, Weedon, Lac-Noir, Asbestos, Warwick, Lac Mégantic, St-Hilaire de Dorset, Plessisville, East Broughton, St-Cœur de Marie, St-Antoine de Pontbriand, Lambton, St-Jean de Brébeuf. D'autres étaient représentées à la grande assemblée du soir, qui a rempli à capacité la salle du Collège St-Alphonse.
La journée de Thetford a donné 128 abonnements à "Vers Demain" ; 69 Voltigeurs ont fait du porte-en-porte. La collecte de l'après-midi, pour la caisse locale, a fourni $31.32. Celle du soir, pour l'organisation provinciale, $48.20.
M. Joseph Gagné, de Thetford, était chargé de la préparation de ce congrès et en a présidé les assemblées. Félicitations à Jœ et à ses collaborateurs.
L'an prochain, nous reviendrons au Congrès provincial de trois jours. La place en sera déterminée sous peu.
Le Congrès de Rouyn, le dimanche 16 septembre, fut une véritable fête créditiste.
La région de l'Abitibi et dit Témiscamingue est une région de distances. Pour être au rassemblement des Voltigeurs, à 10 heures du matin, ceux qui venaient de 90 milles devaient s'y prendre la veille ou de bonne heure ce jour-là. C'est qu'en effet, pour les créditistes de Nouvelle-France, la messe du dimanche doit garder sa place au programme.
Pourtant, une quarantaine de Voltigeurs de l'extérieur se joignaient à l'équipe de Rouyn pour le porte-en-porte, après l'allocution d'ouverture.
L'après-midi, 250 créditistes actifs — Voltigeurs ou Défricheurs dans leurs places respectives, étaient groupés dans la salle du sous-sol de l'hôtel Albert. Comme à Québec et à Sorel, M. Even y fit la revue du travail de l'année, et Gérard Mercier exposa les grandes lignes du programme d'ici le congrès de l'an prochain.
Après la séance de l'après-midi, les Voltigeurs, plus nombreux que le matin, firent une autre heure de visites.
À huit heures du soir, pendant que M. Even rencontrait plus intimement les créditistes actifs au sous-sol, le public prenait place dans la grande salle de l'Hôtel Albert. La retraite paroissiale des hommes s'ouvrant à Rouyn ce soir-là, l'assemblée publique ne commença qu'à huit heures trois quarts, avec un auditoire de 800 à 1,000 personnes, la salle étant pleine à craquer.
Les quatre coins de l'Abitibi et le comté du Témiscamingue étaient bien représentés. Des colons, tels les congressistes venus de Barraute et de Beau-canton, avaient fait des sacrifices énormes pour prendre part à la fête. On voyait aussi des cultivateurs jusque de Guigues, Laverlochère et autres places du sud.
Le résultat de la journée en abonnements et en contributions reflète éloquemment l'ardeur des créditistes de cette région. Plus de 150 abonnements d'un an, quelques-uns de deux ans et neuf abonnements à vie, formaient un total de $253 en abonnements. La quête dans la salle rapporta $163.62, qui furent versés clairs à l'organisation provinciale pour fins de propagande. Les organisateurs, sous la direction de Laurent Legault, avaient déjà, en effet, recueilli $75 pour solder les frais de la salle, des imprimés et autres dépenses préparatoires au Congrès.
Laurent Legault a été installé commandant de district pour les quatre comtés. Il doit gagner sa vie comme tout le monde ; mais tous ses dimanches, toutes ses soirées et ses samedis après-midi appartiennent au Crédit Social. il réside à Rouyn et son territoire est vaste. Mais il s'est trouvé de bons lieutenants pour les trois autres comtés : Georges Cliche dans l'Abitibi-Ouest, Réal Caouette dans l'Abitibi-Est, Victorin Trudel dans le Témiscamingue ; ainsi que de nombreux responsables de paroisses, qu'il serait trop long de nommer ici.
Le lendemain du congrès de Rouyn, MM. Louis Even et Gérard Mercier rencontraient les créditistes actifs de Val d'Or, que dirige Arthur Beaudoin. Une représentation de Malartic s'y trouvait. Cette soirée apporta 13 autres abonnements.
M. J. A., marchand de Québec, a fourni $25 pour la propagande. Il est inscrit au Livre d'Or, page 1, section 2.
On sait que l'inscription au Livre d'Or 1945-46, de l'Institut d'Action Politique, se fait sur réception du 24e abonnement ou du 24e dollar pour la propagande, à partir du 1er septembre 1945. Le Livre d'Or sera exposé aux congrès annuels. Les noms des inscrits sont accompagnés de leur photographie. Les Livre d'Or des années successives constitueront l'histoire indiscutable de la part prise au développement de l'Institut par ses bâtisseurs de premier plan.
En se rendant vers la Matapédia, notre commissaire Louis-Philippe Bouchard fit une douzaine de jours à Trois-Pistoles et à Rivière-Pistoles, puis s'arrêta "en passant" au Bic, comté de Rimouski. Une soirée, montée à la hâte par Louis Rioux, groupa dix personnes. Après une causerie animée sur la marche de l'Union Créditiste des Électeurs, M. Bouchard levait 7 abonnements de deux ans (nouveaux abonnés) et deux abonnements à vie : Ernest Paradis et Antoine Pelletier. Le dixième assistant était déjà abonné. Félicitations à ces Bicois !
Le comté de Dorchester est au programme durant cette première quinzaine d'octobre. La tournée, faite par Jean-Robert Ouellet, a été préparée par Henri Lavallée et ses collaborateurs de Ste-Claire. En voici le programme au complet :
3 octobre — Ste-Claire, 8.00 p.m.
4 octobre — St-Malachie, 8.00 p.m.
5 octobre — St-Nazaire, 8.00 p.m.
6 octobre — St-Léon de Standon, 8.00 p.m.
7 octobre — St-Luc, après la messe. Ste-Germaine, 3.00 p.m. Ste-Justine, 8.00 p.m.
8 octobre — Ste-Sabine, 8.00 p.m.
9 octobre — St-Cyprien, 8.00 p.m.
10 octobre — St-Louis, 8.00 p.m.
11 octobre — Ste-Rose, 8.00 p.m.
12 octobre — Ste-Aurélie, 8.00 p.m.
13 octobre — St. Zacharie, 8.00 p.m.
14 octobre — St-Prosper, après la messe. St-Benjamin, 3.00 p.m. St-Odilon, 8.00 p.m.
15 octobre -St-Edouard Frampton, 8.00 p.m.
16 octobre — Ste-Marguerite, 8.00 p.m.
17 octobre — Ste-Hénédine, 8.00 p.m.
18 octobre — St-Maxime de Scott, 8.00 p.m.
19 octobre — St-Bernard, 8.00 p.m.
20 octobre — St-Isidore, 8.00 p.m.
21 octobre — St-Anselme : journée créditiste.
Tous les créditistes actifs du comté de Dorchester voudront participer au ralliement régional de St-Anselme, le dimanche 21 octobre. M. J.-Ernest Grégoire, candidat du comté aux dernières élections, sera présent l'après-midi et le soir, ainsi que Gérard Mercier, le grand animateur des créditistes de Nouvelle-France.
1.00 p.m. — Première assemblée. Voltigeurs. Défricheurs, tous les artisans de la cause y assistent et arrivent à l'heure exacte : c'est un jour spécial pour le comté.
8.00 p.m. — Grande assemblée publique régionale.
À Saint-Gédéon, le 14 octobre
Pour faire suite à la demande exprimée par la délégation de Lac Mégantic au Congrès de Thetford, une journée de ralliement des créditistes du comté de Frontenac aura lieu à St-Gédéon le dimanche 14 octobre. Deux assemblées au programme :
2.00 de l'après-midi. — Tous les créditistes militants du comté se font un devoir d'être présents, à l'heure exacte, à cette première assemblée.
8.00 du soir. — Grande assemblée régionale. Toutes les paroisses du comté tiendront à être représentées. Conférencier Gérard Mercier.