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Israël veut être représenté

le samedi, 01 septembre 1945. Dans La politique

D'après une dépêche de la British United Press, datée de Londres le 21 août, le Dr. Stephen Wise, président du "Congrès Juif Mondial", déclare qu'il espère avoir une délégation juive à la con­férence de la paix. Il a dit que feu le président Roosevelt avait approuvé une telle représentation pour la conférence de San Francisco.

On sait que le Président Roosevelt prenait ré­gulièrement les conseils de Juifs éminents des États-Unis.

Si l'on admet une délégation juive à la table de la paix, pourquoi pas aussi une délégation catholique  ? Les catholiques doivent avoir, plus que les Juifs, leur mot à dire dans l'organisation et l'orientation de l'Univers. Il est vrai que les Protocoles ont prévu autrement.


Écrivez à votre député

Si vous ne voulez pas du service militaire obli­gatoire en temps de paix, c'est tout de suite qu'il faut lutter contre cette mesure, avant qu'elle de­vienne un fait accompli.

Écrivez donc tout de suite à votre député fédé­ral, pour lui dire que vous vous y opposez formel­lement, et que vous le tiendrez responsable de ce qu'il aura fait ou omis de faire pour éviter l'intro­duction de ce fléau au Canada. Faites signer votre lettre par tous les membres de votre famille, et aussi par les amis et voisins qui pensent comme vous, mais qui sont trop apathiques pour prendre la peine de dire ce qu'ils veulent ou ce qu'ils ne veulent pas.

Il en coûte des efforts pour s'asseoir, prendre une plume, écrire une lettre et la porter à la poste. Mais ces efforts valent bien la peine lorsqu'il s'agit de protéger notre jeunesse contre le moulage maçonnique, athée et souvent immoral de la ca­serne, en même temps que contre le militarisme qui engendre les guerres.

Les créditistes doivent donner l'exemple de citoyens debout, alertes et agissants.

Adressez votre lettre ainsi  :

M     (Nom de votre député fédéral)

Député du comté de    

Chambre des Communes

Ottawa, Ont.

Les députés fédéraux vont être en session à Ottawa et auront sous les yeux les lettres de leurs électeurs lorsque le gouvernement présentera ses projets de loi.

L'Action Catholique du 21 août (en page 4), donnait le même conseil, après avoir cité la lettre envoyée par une dame d'Outremont à son député. Voici le texte de cette lettre  :

Outremont, le 16 août 1945

Monsieur le député,_

La victoire est assombrie par l'annonce d'une mesu­re d'entraînement obligatoire qui serait étudiée à la prochaine session fédérale.

Les mères du Québec n'ont pas voté pour que nos jeunes soient désaxés, anglifiés, ou pour qu'ils subis­sent les assauts d'une propagande athée et démorali­sante, sous prétexte de compléter leur formation phy­sique et leur éducation.

Vous n'avez pas mandat pour imposer cette mesu­re à nos enfants dont la conséquence, peut-être pas très éloignée, sera de leur faire payer de nouveau l'im­pôt du sang.

N'oubliez pas que toute mesure éducative relève de l'autorité des provinces, et que les parents sont les seuls juges de l'éducation et de l'orientation à donner à leurs fils.

Les résultats néfastes du service militaire obligatoi­re en Europe et dans nos propres armées ne vous font-ils pas craindre de gâcher des milliers de vies  ?

Si j'étais député, je ne voudrais pas porter la res­ponsabilité d'un vote favorable devant Dieu et la Patrie.    

Bien à vous,

Laetitia-B. GERMAIN, 740, Avenue Wilder


Nos Congrès régionaux

Nous avons donné dans le dernier numéro le programme du Congrès régional de Québec, au Palais Montcalm, le dimanche 2 septembre, à 9 heures du matin, 3 heures de l'après-midi et 8 heures du soir.

Nous donnons aujourd'hui le programme détail­lé des journées de Sorel (9 septembre) et Rouyn (16 septembre). Le prochain numéro donnera le programme des journées de Thetford (23 septem­bre), de St-Georges de Beauce (30 septembre) de St-Jérôme, Lac St-Jean (30 septembre).

Ce sont des journées de fraternisation, d'étude et d'action. Pour plusieurs raisons, nous avons préféré en supprimer toute démonstration exté­rieure bruyante. Ce sont des Congrès de l'Institut d'Action Politique.

À moins d'imprévus, M. Louis Even et M. J.-Ernest Grégoire seront aux quatre premières de ces grandes journées. Quant à Mlle Gilberte Côté, elle ne fera que les déplacements que sa santé, encore précaire, lui permettra. M. Gérard Mer­cier, qui participe de plus en plus à la direction centrale et à la confection des programmes d'en­vergure provinciale, assistera probablement aussi à chacun de ces congrès régionaux.


Service militaire obligatoire

La guerre est à peine terminée, qu'on se prépare déjà à la prochaine.

Si ce n'est pas en vue d'une prochaine guerre, pourquoi donc est-ce que des nations européennes donnent une nouvelle impulsion à leurs armements et à l'enrôlement sous les drapeaux  ? Pourquoi l'Angleterre, qui eut toujours horreur de la cons­cription et n'y recourut qu'en temps de guerre, pourquoi parle-t-elle maintenant de rendre la conscription permanente  ?

Aux États-Unis et au Canada aussi, il est forte­ment question d'instituer le service militaire obli­gatoire en temps de paix, pour tous les jeunes gens, au sortir de l'école. Le projet serait même sur l'agenda de la prochaine session fédérale qui s'ou­vre à Ottawa le 6 septembre

Quel est le but de tout cela  ? Si ce n'est pas parce qu'on manque de confiance dans l'organis­me établi à San Francisco, serait-ce parce qu'on tient à enrégimenter tous les jeunes et à les faire passer dans le moule d'État après le moule scolai­re  ? Veut-on imiter Adolf Hitler après avoir ligué 40 nations contre son système  ?

Que le Canada maintienne une armée, une ma­rine et une aviation suffisantes pour parer aux éventualités, toujours possibles même dans le monde organisé pour la paix, c'est très bien. Mais une armée, une marine et une aviation de métier, composées de volontaires, comme dans la police, doivent être plus que suffisantes, ou bien toutes les conférences, tous les organismes tant vantés, et la victoire des nations-unies elle-même, sont un immense fiasco.

Vouloir inclure l'entraînement militaire dans notre civilisation courante, c'est admettre la phi­losophie de Mussolini, de Hitler et de Staline.

L'Amérique a-t-elle donc décidé de s'occuper des nations européennes pour descendre à leur mi­litarisme, au lieu de les élever à son pacifisme  ?

Nous avons déjà cité dans ce journal, sur ce sujet, des paroles de papes, et d'autres, qui valent bien les inspirations de la propagande intéressée où vont puiser nos hurluberlus pour préparer les esprits à se laisser enchaîner une fois de plus.

Le Cardinal Gasparri, secrétaire de Sa Sainteté Benoît XV, exprimait la pensée de ce Pape en écri­vant  :

"Une fois le service militaire obligatoire supprimé d'un commun accord et remplacé par le service volontaire, on aurait presque automatiquement le désarmement complet, avec tous les bienfaits qui en seraient la suite, sans détruire en rien l'ordre public. Le servi­ce militaire obligatoire a été la véritable cau­se d'une foule de maux depuis un siècle  ; dans sa suppression simultanée et réciproque rési­de le vrai remède."

Le 7 octobre 1917, le même Cardinal Gasparri écrivait à l'archevêque de Sens (France)  :

"Pour le Saint-Siège, le seul système prati­que, qui, en même temps, pourrait s'appli­quer facilement en faisant du bien aux deux camps, serait le suivant  : supprimer, par un commun accord, le service militaire obligatoi­re parmi les nations civilisées."

Après avoir cité ces phrases du Cardinal Gasparri, le Père Kœnig, du diocèse de Chicago, ajou­tait les remarques suivantes devant des délégués de la presse catholique des États du Centre, réu­nis à St-Paul (Minnesota)  :

"Le service militaire obligatoire a été le fléau de l'Europe  ; et les catholiques d'Améri­que, s'ils n'y prennent garde, sont aptes à tomber victimes des arguments spécieux em­ployés pour préconiser chez nous cet engen­dreur de guerre." (Catholic Digest, Jan. 1945).

Si le "commun accord" pour la suppression du service militaire obligatoire parmi les nations civi­lisées ne peut s'obtenir à l'heure actuelle, alors que les grandes puissances se disent unies comme les cinq doigts d'une main, c'est à désespérer de l'a­venir.

Le service militaire obligatoire, l'entraînement de tous les jeunes à la guerre pour couronner leur éducation, est une bien triste décoration infligée à notre civilisation vingtième-siècle.

Mais les intéressés mettent des influences en œuvre  ; ces influences contrôlent la grande presse et les politiciens. Si le peuple ne s'organise pour exercer lui-même une pression sur ses politiciens, nous prendrons le chemin du cimetière de nos li­bertés, en attendant qu'on reconduise la fleur de la jeunesse à un nouvel abattoir. Quel autre but peut bien avoir l'institution du service militaire obligatoire dans tous les pays civilisés  ?

Louis EVEN


On s'arme... pourquoi  ?

La guerre est finie en Europe. Or des nations d'Europe redoublent leurs activités militaires.

En Tchécoslovaquie, le chef de l'État-Major annonçait le 20 mai  :

"L'organisation, l'armement et l'entraîne­ment militaire de la nouvelle armée seront identiques à ceux de l'armée rouge. C'est la seule manière pour la nouvelle armée tchéco-slovaque de tirer plein profit de l'ex­périence guerrière de l'armée russe et de se former sans perdre un temps précieux. No­tre temps est court. L'avenir ne doit pas nous trouver non préparés. Notre armée est destinée à se battre."

Pourquoi le temps est-il court  ? Qui l'armée tchécoslovaque aura-t-elle à combattre  ? Quelle fricassée nouvelle prépare-t-on déjà  ? Oh  ! San Francisco  !

En Albanie, propagande semblable.

Est-ce le communisme qui guette l'occasion  ?

Le ministre Tchèque de l'Information, Ko­pecky, a dit  : "Quiconque est contre le commu­nisme est un agent allemand et un ennemi de la république." L'industrie du film et la radio ont été placées sous contrôle d'État  ; et l'État a pla­cé un communiste à la tête de chacun de ces deux puissants moyens de propagande.


À nos lecteurs d'Ontario

Nos lecteurs d'Ontario qui veulent participer à l'organisation de leur province peuvent s'adresser à  : J. D. Scott, Chambre 46, The Arcade, 135 Ponge St., Toronto, Ont.


DÉMOCRATIE EN ACTION

Faites pression sur votre Conseil Municipal pour qu'il adopte la résolution ci-contre.

Une fois adoptée, voyez à ce que le Secrétaire de la municipalité envoie copie de la résolution, telle qu'adoptée, au député fédéral du comté, et aus­si aux journaux de la pro­vince et aux hebdoma­daires du comté.

Écrivez à VERS DEMAIN, pour dire si votre Conseil a adopté ou refusé la ré­solution.

RÉSOLUTION

Il est proposé par.......

Secondé par......................

Que le Conseil Municipal de.........

croit exprimer la volonté commune de la population locale en demandant au gouvernement fédéral :

1.La démobilisation immédiate des conscrits qui sont dans les camps d'entraînement militaire ;

2.L'amnistie générale, immédiate et sans restrictions, pour tous ceux qui sont classés délinquants ou déserteurs ;

3.Le rappel de la loi de conscription ;

4.Le renvoi de tout projet de service militaire obligatoire en temps de paix.

Que cette résolution soit transmise au député fédéral du comté, afin qu'il la fasse valoir auprès du gouvernement fédéral.

Que copie de cette résolution soit envoyée aux journaux quotidiens de la province et aux hebdomadaires de ce comté. 

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