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Prions

Gilberte Côté le samedi, 15 décembre 1945. Dans Réflexions

Dans LE DEVOIR du 6 décembre, on lit un récit de ce qui se passe en Allemagne aujour­d'hui. C'est la barbarie la plus complète. Les femmes sont les victimes des brutalités des sol­dats alliés et russes. À Berlin, "on arrête cha­que semaine environ 2,500 femmes et jeunes filles, dont la moitié sont atteintes de maladies vénériennes. Dans plusieurs autres villes, tou­tes les femmes, même les fillettes de 12 ans et moins, ont été violées pendant des semaines par les soldats russes. À Neisse, le jour de la prise de la ville, 182 religieuses ont été violées et des officiers russes ont participé à ces attentats. Dans la ville de Dantzig, où le population est Allemande, presque toutes les femmes ont été l'objet d'attentats, depuis les vieilles jusqu'aux fillettes de 12 ans ; plusieurs ont été violées dix, vingt ou trente fois, et un grand nombre ont contracté des maladies vénériennes".

* * *

Le frisson nous en passe sur le corps. N'est-ce pas triste, infiniment triste à faire pleurer toutes les larmes de nos yeux ?

Ces pauvres femmes sont des femmes com­me celles de chez nous...

Que pouvons-nous faire, nous les privilégiées, nous que La Providence favorise de grâces spé­ciales, nous qui n'avons pas souffert, nous qui sommes libres encore, que ferons-nous pour se­courir nos sœurs d'Europe ?

Car le problème n'est pas, comme semblent le croire nos autorités politiques, le problème n'est pas de faire le procès de criminels de guerre.

Après une guerre, pour sauver la civilisa­tion, le problème est bien plutôt, d'abord, de ne pas corrompre la civilisation.

Des hommes qui quittent leur foyer pour s'en aller vivre des années dans des pays étrangers, est-ce de la civilisation cela ?

Des populations entières soumises à la sur­veillance brutale de soldats grossiers, est-ce de la civilisation cela ?

Ils sont bien aveugles ou bien coupables, ceux qui veulent sauver la civilisation par de telles méthodes.

Sont aussi aveugles ou aussi coupables ceux qui donnent leur appui à de tels "sauveurs". Ainsi, le sont ces journalistes, même ceux qui se piquent de principes, qui de ce temps-ci se tortillent l'esprit dans tous les sens pour trou­ver des arguments qui approuvent et exaltent la Russie, et font des concessions aux pays com­munistes.

Sont aussi aveugles et aussi coupables tous ceux qui, dans le monde où l'on ne souffre pas de telles atrocités, s'endorment tranquillement dans leur confort, et oublient qu'ils ont un de­voir à remplir, celui de secourir les victimes.

* * *

Secourir, nous le voulons bien, mais que faire ?

Nous sommes noyés, anéantis par la grosse propagande juive qui contrôle tous les jour­naux du monde, tous les cinémas, tous les fonc­tionnaires, tous les parlements, et 95% des hommes de prestige.

En face de cette puissance infernale, on se sent bien faibles, bien petits.

Que pouvons-nous donc faire ?

Les Créditistes ont conscience de remplir leurs devoirs sur ce point-là. Mais les Créditis­tes du monde entier sont impuissants malgré leur courage.

Que faudra-t-il donc faire alors ?

Il nous reste, et il nous restera toujours, si effroyable que soient les forces de l'enfer, il nous restera toujours l'arme de la prière.

Oui, mettons-nous donc à genoux une bonne fois pour remettre de l'ordre dans le monde. L'homme à genoux, c'est l'homme à sa place devant Dieu. Et c'est le commencement de l'or­dre. Pas d'ordre possible sans cela, ni dans les mœurs ni dans les esprits.

Nous avons oublié notre prière. Réappre­nons-la.

Aujourd'hui, c'est le 8 décembre, fête de Ma­rie, qui est si puissante parce qu'elle fut si humble.

En 1917, à Fatima, Marie apportait au mon­de un message de prières : Récitez le Rosaire. Dites le chapelet. Sinon, l'Europe sera envahie par le communisme.

Et l'Europe n'a pas écouté le message : L'Eu­rope n'a pas dit le chapelet.

La menace de la barbarie communiste n'est-elle pas sur nos têtes à nous aussi, d'Amérique ?

La politique de notre pays, le Canada, n'est-elle pas devenue une politique de contrôles, de socialisme, de communisme ?

Pour la combattre, les Créditistes font des ef­forts humains.

Mais nos efforts seront vains, si nous ne commençons par prier.

Marie l'a dit : Pour éviter le communisme, dites votre chapelet.

Le Message doit être bon pour nous aussi, pour l'Amérique.

Prions. Prions. Prions sans nous lasser.

Ainsi, nous irons au secours des victimes d'Europe. Prions pour elles. Jésus et Marie les sauveront. Prions pour nous. Jésus et Marie nous protégeront.

Gilberte Côté

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