Nouvelle publiée dans un journal d'Angleterre:
"Un gros paquebot, atteignant récemment un port écossais, appela un remorqueur pour débarquer de la vieille ferraille — cadeau d'un de nos alliés. Le remorqueur vint et s'en retournait chargé à plein lorsqu'il fut intercepté par des officiers de la douane. Il fut naturellement question des droits de douane, et les douaniers refusèrent de laisser débarquer la ferraille à cet endroit et en ce moment. Le remorqueur, réclamé pour d'autres services, ne pouvait rester là et attendre. Il revint au paquebot avec sa charge de ferraille. Ni le paquebot ni le remorqueur n'avait de temps pour jouer avec les douaniers, et la vieille ferraille fut simplement jetée à la mer." (E. News, 17 octobre, p. 2, col. 7.)
Belle fin pour toute l'ardeur patriotiquement déployée à la récupération de cette charge de ferraille! Qu'est-ce qui a fait défaut, le travail ou l'argent?
Quand l'argent n'est pas là, rien ne passe: ni le pain pour manger, ni le fer pour se défendre.