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Un parlement des électeurs en 1946 !

le mardi, 15 janvier 1946. Dans Éditorial

Telle est la bombe atomique que lance le mouvement créditis­te de Nouvelle-France au début de cette année : Un parlement des électeurs en 1946.

L'Union des Électeurs de Nouvelle-France aura son parle­ment provincial et son parlement fédéral à elle, dès cette année.

Ce parlement provincial et ce parlement fédéral se compose­ront chacun de mandataires choisis par l'Union des Électeurs.

Chaque comté provincial aura son mandataire, et chaque comté fédéral aura son mandataire.

Le rôle du mandataire sera défini : d'abord par des grandes li­gnes de conduite, et ensuite par des demandes spéciales de l'Union des Électeurs, selon les événements.

Le mandataire peut porter l'étiquette politique qu'il voudra ou n'en porter aucune. Qu'il se dise Libéral, ou Union Nationale, ou Bloc Populaire, ou Indépendant, cela importe peu à l'Union des Électeurs. Ce qu'elle veut, c'est du service et ce sont des résultats.

Les mandataires pourront très bien être des députés actuels qui acceptent la politique définie par l'Union des Électeurs. Mais, dans les comtés où les députés actuels refusent les conditions de l'Union des Électeurs, l'Union des Électeurs se choisira d'autres mandataires.

Des conventions de comté seront tenues dans la plupart des comtés de Nouvelle-France d'ici notre prochain congrès provincial, c'est-à-dire d'ici le 1er septembre prochain. À ces conventions, les membres de l'Union des Électeurs du comté choisiront leur manda­taire provincial et leur mandataire fédéral.

Chaque mandataire sera élu pour un terme indéfini. Il conser­vera son titre aussi longtemps qu'il s'acquittera de ses fonctions à la satisfaction de l'Union des Électeurs de son comté.

Le parlement provincial de l'Union des Électeurs s'occupera des choses politiques du domaine provincial ; le parlement fédéral de l'Union des Électeurs, des questions politiques du domaine fé­déral.

Certains mandataires de l'Union des Électeurs pourront donc être en même temps députés officiels au Parlement de Québec ; les autres ne le seront pas. Mais tous, dans le Parlement ou hors du Parlement, constitueront le parlement provincial de l'Union des Électeurs. De même, par rapport à Ottawa, pour le parlement fé­déral de l'Union des Électeurs.

Advenant des élections officielles décrétées par le gouverne­ment de Québec ou par celui d'Ottawa, l'Union des Électeurs es­saiera simplement de faire réélire comme députés ceux de ses man­dataires qui l'étaient déjà, et de faire élire comme députés ceux de ses mandataires qui ne l'étaient pas. Mais, élus ou non aux polls, ils continueront d'être les mandataires de l'Union des Électeurs tant qu'ils respecteront le mandat reçu de l'Union des Électeurs.

Notre parlement des électeurs fera ce que tout parlement dé­mocratique devrait faire : exprimer publiquement la volonté com­mune et légitime des électeurs.

Le peuple sera à même de juger quels hommes le représentent le mieux : les députés dans les parlements actuels, ou les manda­taires qui composeront le parlement des électeurs.

(Voir plus de détails en page 4)

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