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En Colombie-Britannique

le samedi, 01 septembre 1945. Dans Élections

Une élection provinciale se prépare en Colom­bie.

Le dernier Parlement provincial de la Colombie comprenait 19 Libéraux, 11 Conservateurs et 16 C.C.F., la plupart de ces derniers élus dans les grandes villes.

Aucun groupe n'avait la majorité absolue ; Li­béraux et Conservateurs y constituèrent un gou­vernement de coalition.

Dans deux élections partielles tenues au cours de ce Parlement, la lutte se fit entre deux camps : Coalition libérale-conservatrice d'une part, C.C.F. d'autre part. Dans les deux cas, c'est le candidat C.C.F. qui l'emporta.

Évidemment, le parti C.C.F. est enthousiaste et compte bien diriger le prochain gouvernement. La C.C.F. va mettre toutes ses forces en branle, non seulement celles de la province même, mais elle va y faire venir des orateurs de partout, sur­tout de la Saskatchewan où la C.C.F. est au pou­voir.

Si les C.C.F. prennent le pouvoir en Colombie, leur prochain objectif sera l'invasion de l'Alberta. On sait que l'Alberta est située entre la Saskat­chewan et la Colombie. C'est donc des deux côtés à la fois que les envahisseurs déverseraient leurs forces sur l'Alberta à la prochaine campagne élec­torale dans la province créditiste.

Si toutefois les C.C.F. réussissent leur coup en Colombie !

Les créditistes comprennent l'importance de dresser des obstacles au parti socialiste. Aussi, lors de la campagne qui s'en vient en Colombie, les créditistes se proposent de mettre un candidat dans chaque comté, même là où ils n'ont pas une forte organisation.

Dans l'Ouest, on tourne de plus en plus le dos aux vieux partis : Libéral et Conservateur. Si, en dehors de ces vieilles étiquettes, il n'y a pas d'au­tre choix que le parti C.C.F., tous les mécontents et dégoûtés sont portés à voter C.C.F.. D'où l'im­portance d'offrir l'autre alternative : le Crédit So­cial, la démocratie intégrale.

En Colombie, il n'y a pas de dépôt à faire par les candidats à une élection provinciale — ce qui facilite d'autant l'entreprise des créditistes. Quand bien même leur intervention n'aurait pas d'autre effet que de barrer la route au socialisme, ce se­rait déjà une intervention justifiée. Le vote crédi­tiste ne viendra pas des adhérents aux vieux par­tis, mais d'électeurs qui veulent du nouveau : c'est donc le parti C.C.F. qui en souffrira le plus.

Les luttes politiques, dans les provinces de l'Ouest, vont devenir de plus en plus un duel en­tre les deux écoles : entre l'école du socialisme, de l'étatisation, prêchée par la C.C.F., et l'école de l'entreprise privée et du respect de la personne, prêchée par le Crédit Social ; un duel entre les for­ces de l'asservissement et les forces de la liberté.

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